LONDRES

Lucie était conceptrice graphique indépendante quand elle est arrivée à Apple Londres. « Honnêtement, je me suis dit que dans une grande multinationale comme celle-là, il devait y avoir beaucoup de règles très strictes. Mais ce n’est pas le cas. J’ai rapidement vu qu’Apple faisait confiance à notre manière de penser et attendait de nous innovation et créativité. »

« Au début, on part dans tous les sens avec plein d’idées, puis on simplifie et on se concentre sur l’essentiel pour aboutir à un concept intelligent et inattendu. » Certes, le travail d’équipe a lieu à Londres, mais il est vu par le monde entier. »

« Nous aidons Apple à se présenter de multiples façons et nous veillons à nous adresser à des cultures et des publics différents. Pour l’Inde, nous avons créé une campagne nationale basée sur un mandala, pour Berlin une campagne ludique mettant en avant les énormes tuyaux d’eau roses de la ville, et pour un nouvel Apple Store à Londres, nous avons réalisé un projet autour de fleurs qui poussent tout près d’ici, à Hyde Park. À Paris, nous avons demandé à 20 illustrateurs et illustratrices de nous proposer des œuvres désopilantes à exposer à l’extérieur de l’Apple Champs-Élysées : nous avons créé la surprise sur la célèbre avenue ! J’adore la diversité de nos projets. Cela m’a permis de développer ma palette de compétences et de progresser créativement. »

Lucie a également évolué en tant que manager. « J’étais enthousiaste à l’idée d’être créative et manager d’une équipe créative, mais cela n’allait pas de soi. J’ai énormément apprécié les formations et l’aide proposées par Apple pendant cette transition. L’équipe de l’Apple University a été d’une grande empathie. Elle m’a dit : "On sait que devenir manager et suivre cette formation, ça fait beaucoup. Mais fais-nous confiance, ça vaut le coup." Elle avait raison ! Elle m’a aussi proposé une personne qui serait disponible pour me coacher si je rencontrais des problèmes en tant que leader. Chez Apple, même l’évolution de carrière est abordée de façon intelligente. »

Ahmed fait partie d’une équipe plus large, responsable de RealityKit, le moteur de rendu et de simulation 3D d’Apple qui constitue une technologie essentielle pour l’Apple Vision Pro et la réalité augmentée d’autres produits Apple. « Notre mission est de rendre croyable l’incroyable, que ce soit pour nos contenus Apple Originals ou pour les développeurs des apps disponibles sur nos appareils. Mon équipe restreinte utilise l’animation procédurale des personnages pour faire bouger les personnages ou objets virtuels de manière naturelle, même lorsqu’ils interagissent dans le monde physique. »

« Lorsque vous voyez un papillon virtuel se poser sur votre doigt ou un dinosaure suivre vos mouvements, les déplacements sont tellement naturels que vous y croyez vraiment. C’est fou car vous ressentez ce que vous voyez. »

« Pour cela, l’équipe artistique doit créer le modèle et une expression créative. Puis, nous élaborons un algorithme validé. L’action reflète vraiment la vision d’origine. » La collaboration entre les équipes artistique, d’animation et d’ingénierie rappelle chaque jour à Ahmed qu’il travaille non seulement chez Apple, mais aussi à la croisée des arts et de la technologie.

Avant de rejoindre Apple, Ahmed occupait un poste important dans une petite start-up. Les choses fonctionnaient différemment. « Ici, je peux me consacrer à 100 % à ma spécialité, à ce que j’aime faire. Même si mon équipe de base est petite, nous avons de multiples occasions de travailler avec des personnes talentueuses d’autres entités d’Apple : pour apprendre, étendre nos compétences techniques et, si nous le souhaitons, les renforcer. »

Ahmed ne s’est pas contenté d’évoluer techniquement. « Chez Apple, j’ai davantage amélioré mes qualités relationnelles comme la communication et la collaboration qu’au cours de toute ma carrière. J’ai beaucoup appris en travaillant en transversal avec d’autres équipes Apple. Je pense que la qualité de nos créations reflète la qualité de notre collaboration. »

Il n’y a jamais eu autant de possibilités de découvrir de nouveaux morceaux et artistes. Pourtant, Ginelle et ses collègues continuent d’apporter leur touche personnelle en créant des playlists et des expériences de découverte pour des millions de fans.

Ginelle a commencé chez Apple en intégrant l’Apple Services Academy, un programme de formation professionnelle pour débuter. « J’ai tout de suite sauté dans le grand bain en participant au lancement de la playlist R & B pour le Royaume-Uni. Aujourd’hui, je suis responsable de la programmation de la musique noire au Royaume-Uni et de la promotion de ces artistes auprès d’un public international. Je conduis également des projets visant à leur donner plus de visibilité, au-delà du monde de la musique. »

Pour cette londonienne de naissance, la musique a toujours été un lien entre les cultures. « L’influence de la diaspora africaine et caribéenne est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Pour la population britannique noire, l’identité est souvent double. J’ai de la famille au Ghana, d’autres personnes ont un lien intime à la musique de la Jamaïque, du Nigéria ou de la Barbade par exemple. Les playlists que nous créons reflètent cette réalité. »

Il se trouve que l’héritage musical a inspiré à Ginelle l’un de ses premiers projets chez Apple. « Dès mes débuts chez Apple, j’ai proposé d’organiser un festival Apple Music au Ghana. Cela ne s’est pas fait tout de suite, mais lorsque l’équipe a estimé que c’était le bon moment, nous avons tous et toutes travaillé ensemble à la réalisation de ce projet. C’était absolument irréel. Nous étions là, à Accra, avec une partie des plus célèbres artistes africains sur scène. Cela montre simplement que chez Apple, toutes les bonnes idées peuvent un jour prendre vie. »

Même après de si belles réussites, Ginelle garde le même état d’esprit qu’à ses débuts. « J’apprends énormément sur le secteur de la musique et je travaille avec des équipes comme Beats, Apple TV+ et Apple Podcasts. Actuellement, avec l’audio spatial, non seulement nous travaillons avec les artistes les plus en vue, mais nous offrons aussi au public de nouvelles façons de les écouter. »

Dans l’Enterprise Team d’Apple, Dan compte parmi sa clientèle des compagnies aériennes, des sociétés de chemin de fer et des croisiéristes. En arrivant chez Apple, il savait où il mettait les pieds car il avait géré la technologie d’une compagnie aérienne cliente d’Apple. « Je me souviens avoir vu tous les membres d’équipage utiliser les apps pour iPad que l’équipe avait conçues et m’être alors dit que cette technologie faisait toute la différence. Aujourd’hui, je peux aider des entreprises dans toute l’Europe. »

Dan aide ses entreprises clientes en se mettant à la place de leur clientèle. « Dans l’industrie du voyage, il y a chaque jour des millions d’interactions en personne, et l’intuitivité des produits Apple facilite chaque interaction et la rend fluide. Apple se distingue également par ses services, comme Apple Music, Apple TV+ et Apple Pay, qui sont très appréciés pendant les temps de déplacement. Je collabore avec mes homologues dans les équipes spécialistes de la santé, de la vente et du financement notamment pour fournir à chaque entreprise cliente l’expertise adaptée. »

« Tout notre écosystème de services est ici, sous un seul et même toit, non loin de notre Enterprise Design Lab, où les entreprises souhaitant concevoir des apps pour leurs équipes peuvent rencontrer nos spécialistes en développement et profiter de leur expertise. » Dan aime aussi jouer le guide : « On invite notre clientèle à une petite visite des lieux pour lui faire découvrir des produits au Caffè Macs ou à l’Apple Store en bas, et aussi dans les magasins du centre commercial de Battersea et dans la gare à côté. »

Dan reconnaît que Battersea est l’endroit idéal pour collaborer avec la clientèle, mais il sait que le plus important, ce ne sont pas les lieux mais les personnes. « L’industrie du voyage repose sur le service. Pour les entreprises avec lesquelles nous travaillons, l’expérience clientèle est cruciale, et elles savent qu’elle l’est tout autant pour Apple. C’est pour cela que nous aimons travailler ensemble. »


Pour Amar, il faut de bonnes questions pour obtenir de bonnes réponses. C’est pourquoi les requêtes de son équipe font l’objet de recherches poussées, d’analyses approfondies, d’une élaboration méticuleuse et de débats animés. L’attention portée aux détails est capitale pour la Financial Insights Team dont Amar est responsable à Apple Londres. Cette équipe gère des données et présente ses conclusions au Senior Leadership dans tous les pays européens et aux États-Unis.

« Notre équipe réalise des projections et des analyses financières pour faire apparaître des informations financières importantes. Nous traitons des questions complexes qui, au départ, présentent un haut degré d’incertitude. Nous appliquons différents modèles financiers et testons nos hypothèses pour aboutir aux meilleures réponses. D’après mon expérience, la grande différence chez Apple, c’est qu’on travaille avec des gens brillants, qui ne craignent pas de remettre en question un principe de départ ou de s’engager avec force dans des débats. Le niveau d’engagement intellectuel étant élevé, on écoute et on apprend de manière à affiner ses idées. »

« Ces collaborations et ces liens multiples sont essentiels pour que chaque personne donne le meilleur d’elle-même. Les programmes de formation et de mentorat d’Apple m’ont beaucoup aidé. Mais j’ai la conviction que l’on doit être le moteur de son évolution professionnelle et déterminer où l’on veut aller. » Ces expériences ont permis à Amar de continuer à progresser dans les différents rôles qu’il a occupés au cours de ses 11 années chez Apple Londres, toujours au sein de l’équipe Finance. « Je continue d’écouter et d’apprendre. Je sais que je n’ai pas atteint mon plafond. »

D’analyses financières en modélisations mathématiques, Amar est tout de même lucide sur le résultat. « Je suis certain que le travail de notre équipe est très important pour Apple. Mais il y a plus, l’impact de notre travail en équipe ici : les expériences plus personnelles qui sont rendues possibles, comme celle de ma mère qui utilise son Apple Watch pour suivre l’évolution de ses séances de natation et de course à pied. Faire partie de cela a vraiment du sens pour moi. »